La problématique de la rareté de l’eau en raison de la sécheresse a été parmi les principaux sujets abordés, lundi, par le Roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion de la Fête du Trône.
Le souverain a indiqué que la rareté de l’eau s’aggrave en raison de 6 années successives de sécheresse, du changement climatique et de l’augmentation de la demande, ainsi que du retard accusé dans l’achèvement des projets programmés dans le cadre de la politique de l’eau.
Soulignant que ce problème fait partie des défis nécessitant plus d’efforts, de vigilance et de créativité, le Roi a souligné la nécessité d’achever le programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux barrages programmés dans les zones connaissant d’importantes précipitations.
Il a rappelé l’importance d’accélérer les projets de transfert d’eau depuis les bassins versants du Loukous, vers le bassin de l’Oum Er-Rbia, en passant par les bassins du Sebou et du Bouregreg.
Ces projets, affirme le roi, permettront de profiter d’un milliard de mètres cubes d’eau qui se perdaient dans la mer.
Il a également souligné la nécessité d’accélérer la construction des usines de dessalement de l’eau de mer qui permettront d’avoir une réserve de 1,7 milliard de mètres cubes par an. Ce qui couvrira plus de 30% des besoins en eau d’ici 2030.
Concernant la rationalisation de la consommation, le Roi a estimé qu’il n’est pas raisonnable de dépenser des dizaines de milliards de Dh pour la mobilisation des ressources hydriques alors que des formes de gaspillage persistent.
Il appelé les autorités compétentes « à plus de fermeté dans la protection du domaine public hydraulique, à l’opérationnalisation de la police de l’eau, à la lutte contre le phénomène d’exploitation abusive et de pompage anarchique des eaux ».