Les prix du pétrole ont fortement chuté ce jeudi, de près de 4 dollars le baril, après l’annonce d’un accord imminent entre les États-Unis et l’Iran, et la possibilité du retour de l’export du pétrole iranien sur le marché international.
Ces rapports indiquaient la possibilité que les États-Unis assouplissent leurs sanctions contre l’Iran concernant l’exportation du pétrole en échange d’un accord sur l’enrichissement d’uranium par Téhéran.
Cependant, la moitié de ces pertes précédentes ont rapidement été effacées en fin de journée, après que les États-Unis et l’Iran ont démenti les informations selon lesquelles ils étaient proches d’un accord nucléaire, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a qualifié le rapport de « faux et trompeur ».
Les prix du pétrole ont fluctué au cours des deux derniers jours après que les États-Unis ont annoncé mercredi une baisse de leurs stocks de pétrole brut et une augmentation plus importante que prévu des stocks d’essence. Cela a suscité des inquiétudes quant à la demande de carburant, notamment après les menaces de l’Arabie Saoudite, lors de la dernière réunion de l’OPEP +, de réduire sa production jusqu’en 2024.
Les craintes sur la demande ont été alimentées en début de semaine par la possibilité d’une contraction de l’offre après que l’Arabie saoudite s’est engagée lors de la réunion de l’OPEP+ en fin de semaine dernière à réduire unilatéralement la production de brut d’un million de barils par jour en juillet, en plus du prolongement de la réduction actuelle de l’offre du groupe jusqu’en 2024.
