Les traders tablent sur un ralentissement de l’inflation aux États-Unis, au point de pousser ce mercredi le dollar à un creux de 2 mois tout en faisant monter les actions et baisser les coûts d’emprunt du marché obligataire pour un troisième jour consécutif.
Les économistes s’attendent à ce que l’inflation des prix à la consommation aux États-Unis ralentisse en juin, de 4 % en mai à 3,1 %, ce qui pourrait convaincre la Réserve fédérale de mettre fin à ses hausses de taux agressives.
Les principaux marchés boursiers d’Europe se sont ouverts en hausse de 0,7 %, dominés une fois de plus par le secteur des technologies de pointe, et le principal indice mondial de 47 pays de MSCI a progressé de 20 % par rapport aux creux causés par la hausse des taux en octobre.
Le marché des devises se déplaçait aussi. Le faible niveau du dollar signifiait qu’il enregistrait sa plus longue perte depuis mars. Le yen a rebondi au-dessus de 140 et la livre sterling a atteint un sommet sur 15 mois alors que la Banque d’Angleterre a déclaré que le Royaume-Uni faisait face à des taux d’intérêt plus élevés.
En attendant de voir plus claire après la publication des données de l’inflation américaines à 13h30 (marocaine), les marchés prévoient, toutefois, une probabilité de 92 % d’une hausse de 25 points de base de la Fed plus tard ce mois-ci, a montré l’outil CME FedWatch, mais demeurent incertains de nouvelles hausses par la suite