Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est entretenu, mercredi, à Marrakech avec le ministre français de l’Économie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire, en marge des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International apprend on au journal « Al Youam 24 » (rédaction arabophone).
Peux d’informations sont sorties de cette rencontre significative, à plus d’un titre, dans un contexte marqué par la crise dans les relations entre les deux pays.
Les entretiens ont porté sur les enjeux et les défis économiques mondiaux actuels, notamment à la lumière des bouleversements géopolitiques et des changements climatiques, ainsi que des défis des politiques de développement et de financement.
La réunion a été l’occasion de passer en revue les chantiers importants ouverts par le Royaume, et la mise en œuvre des Instructions Royales, notamment celles liées aux énergies renouvelables et à l’hydrogène vert.
A cette occasion, le chef du gouvernement a salué la solidarité exprimée par plusieurs pays amis avec le Maroc pour faire face aux effets du séisme d’Al Haouz, notant la réussite du Royaume dans la gestion des effets de cette catastrophe naturelle grâce à la sagesse et à la perspicacité de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cette réunion s’est déroulée en présence de Nadia Fattah, ministre de l’Economie et des Finances, de Fawzi Lakjaa, ministre délégué chargé du Budget, et de l’ambassadeur de France Christophe Lecourtier, et du directeur général du Trésor en France.
Le ministère français de l’Économie avait déjà annoncé, dans un communiqué, la tenue de cette rencontre en rappelant que Bruno Le Maire allait assister au réunions des ministres du G7 et du G20 Finances les jeudi 12 et vendredi 13 octobre, pour « discuter essentiellement de la situation économique mondiale et des risques qui pèsent sur elle, notamment la guerre en Ukraine et les attaques terroristes en Israël. Ils travailleront également sur le pilier 1 de la réforme de la taxation internationale, qui doit se conclure d’ici la fin de l’année. Ces Assemblées annuelles seront enfin l’occasion d’avancer significativement sur l’évolution de la Banque mondiale et sur la réforme de la gouvernance du FMI ».