Une grande majorité de Marocains (86 %) déclarent que la sécheresse s’est aggravée dans le pays durant les 10 dernières années, et 65 % disent la même chose à propos des mauvaises récoltes, selon une enquête de l’Afro-Barometer reçu par le journal « Al Youm 24 »
Par rapport aux années précédentes, davantage de citoyens sont désormais conscients du changement climatique. Les ¾ pensent que le phénomène rend la vie difficile au Maroc, soit le double de ceux interrogés en 2018.
67 % des Marocains sont conscients du changement climatique, soit une augmentation de 13 points par rapport à 2018. Moins de 2 personnes sur 10 constatent, ainsi, une aggravation des phénomènes de coulées de boue (18 %), de l’érosion (12 %) et des inondations (11 %).
La stratégie la plus efficace pour remédier aux pénuries d’eau dans le pays serait d’interdire les cultures gourmandent en eau (29 %). Environ 2 personnes sur 10 déclarent que le gouvernement devrait limiter le remplissage des piscines (22 %) et réguler le débit d’eau ou la couper périodiquement (19 %), tandis qu’une minorité est favorable à l’interdiction de l’arrosage des espaces verts dans les parcs publics (15 %).
L’Afro-Barometer est un réseau panafricain de recherche non partisan qui travaille sur les expériences des états africains dans les domaines de la démocratie, de la gouvernance et de la qualité de vie.
Depuis 1999, neuf séries d’enquête ont été menées dans 42 pays. La dernière du genre a été lancé en janvier 2024. Dirigée par Global for Survey and Consulting (GSC), l’équipe d’Afro-Barometer au Maroc a interrogé 1 200 adultes marocains entre le 11 et le 29 février 2024. Un échantillon de cette taille donne des résultats avec une marge d’erreur de +/-3 points et un niveau de confiance de 95 %.
