Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, a réaffirmé pris de la séance des questions de politique générale à la Chambre des conseillers, l’importance de repenser la gestion des projets publics pour garantir une mise en œuvre efficace des réformes entreprises. Il a insisté sur la nécessité de dépasser la simple exécution de projets sectoriels en faveur d’une organisation optimisée basée sur des mécanismes solides de suivi et d’évaluation.
Lors de son intervention, Aziz Akhannouch a souligné que l’un des objectifs primordiaux du gouvernement depuis son investiture a été de redéfinir la gestion des politiques publiques. « Il ne suffit pas de disposer de projets prometteurs, il est également urgent d’établir une nouvelle approche d’organisation, fondée sur des mécanismes efficaces de conduite et de suivi », a-t-il expliqué. Cette vision repose sur un principe fondamental : assurer l’intégration et la cohérence des différentes interventions sectorielles.
Il a ainsi rappelé que le gouvernement a mis l’accent sur la consolidation des principes de l’action participative, en assurant une meilleure coordination entre les différentes politiques et en impliquant activement les acteurs concernés. Cette approche permet de garantir une prise en compte des spécificités territoriales et sectorielles, répondant ainsi aux besoins réels du terrain.
Un des points majeurs abordés par le chef du gouvernement a été la résilience du Maroc face aux crises économiques mondiales. Le chef de l’exécutif a mis en avant les progrès réalisés par le pays, en particulier dans le contexte des turbulences économiques mondiales de 2023. Akhannouch a souligné que le Maroc avait su surmonter ces défis avec efficacité, ce qui a permis au pays de se placer parmi les nations les plus résilientes au monde.
Ainsi, en 2024, le Maroc a figuré à la 29e place mondiale dans l’indice de résilience, un bond impressionnant de 16 places par rapport à 2021, où il occupait la 86e position. Cette progression est le fruit de l’engagement constant du gouvernement pour renforcer la résilience des secteurs économiques clés et améliorer la gestion des risques. M. Akhannouch a également mentionné que le Royaume occupait la 48e place mondiale dans le classement de la résilience du commerce mondial en 2023, ce qui témoigne de son adaptation réussie aux nouvelles dynamiques économiques mondiales.
