Aujourd’hui lors d’un séminaire à Rabat sur « Le journalisme national : Quelles sont les options pour affronter les nouveaux défis et remporter le pari de la qualification ? », le ministre en charge du Budget, Faouzi Lekjaa, a déclaré que les programmes de soutien accordés par l’État aux entreprises journalistiques depuis vingt ans ont abouti à la « fragilité » de l’entreprise journalistique comme du journaliste professionnel.
Il a ajouté que les subventions de l’Etat n’ont pas conduit à la production d’une entreprise journalistique forte. Il a déclaré que le soutien venait pour sauver les entreprises qui souffrent, appelant à arrêter cette perfusion et à rechercher des alternatives qui produisent des entreprises « grandes et professionnelles », ajoutant: « Nous devons modifier notre cap, qui, malgré ses points positifs, a produit de la fragilité.
Lekjaa a évoqué la possibilité de développer un nouveau programme d’une durée de 5 ou 10 ans et d’allouer un budget d’environ 500 millions à 1 milliard de dirhams d’ici 2025 ou 2030, pour produire des entreprises médiatiques grandes, professionnelles et stables.
Il a souligné l’importance d’investir dans les ressources humaines journalistiques et d’améliorer la position du journaliste professionnel. En estimant que l’émancipation de la presse est essentielle pour le développement de la société et le soutien à la démocratie et du pluralisme.
