La grève lancée par la coordination des travailleurs du secteur de l’éducation a paralysé plusieurs établissements d’enseignement dans diverses régions du Maroc. Un mouvement lancé par la « Coordination nationale du secteur de l’éducation », qui comprend 17 syndicats de l’éducation pour protester contre la « Loi fondamentale » que le gouvernement a ratifiée il y a quelques semaines.
La coalition, à laquelle se sont jointes les enseignants du secondaire, a décidé de déclencher une grève générale nationale dans le secteur de l’éducation les mardi, mercredi et jeudi 24, 25 et 26 octobre, accompagnée d’un sit-in dans les établissements d’enseignement mardi. et mercredi 24 et 25 octobre.
Cela intervient au moment où le bureau national de l’Association nationale des employés de l’éducation a renouvelé son rejet du statut, appelant le ministère de tutelle à prendre en considération les exigences des employés du secteur et à cesser de promouvoir un système qui a été refusé même par ceuxqui ont participé à son élaboration affirmant qu’il ne fait pas consensus au sein du secteur de l’éducation nationale.
La même entité a affirmé, dans un communiqué, que la restauration de l’initiative au sein du secteur éducatif « ne sera jamais réalisée à la lumière de la domination de la logique d’exclusion, et l’existence d’une coordination sérieuse et claire.
Le communiqué appelle les militants et militantes à mener une grève nationale les 24, 25 et 26 octobre 2023, tout en s’engageant dans les sit-in de protestation devant les directions régionales le 26 octobre 2023.
La même source a également appelé à un sit-in d’avertissement aux niveaux régional et national, devant le ministère de l’Éducation nationale, le 1er novembre 2023, soulignant son implication continue et son soutien à toutes les stations de lutte réclamées par la coordination.
Pour finir, le syndicat a appelé l’ensemble du mouvement syndical de l’éducation à assumer ses responsabilités d’une manière qui réponde aux revendications des travailleurs de l’éducation.