Le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca a annoncé aujourd’hui que les enquêtes menées par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) sous la supervision du ministère public visant à déterminer l’existence d’autres personnes suspectées d’implication dans l’affaire surnommée « Escobar du désert »avec le détenus de nationalité étrangère, poursuivi dans le cadre d’une affaire liée au trafic international de drogue qui purge sa peine de prison, ont révélé des soupçons quant à la participation de certaines personnes dans des actes liés, pour la plupart, aux mêmes faits.
La même source indique via un un communiqué reçu par Alyaoum24, qu’ »en raison de la complexité de ces actes et de l’entrelacement de leurs ramifications, les enquêtes ont pris le temps nécessaire, dans le respect total des dispositions légales pertinentes et sous la supervision directe du ministère public ».
Les résultats des enquêtes ont conduit à la comparution de 25 personnes devant le procureur général, dont certaines occupent des fonctions juridiques ou des responsabilités au sein de collectivités territoriales ou sont chargées de l’application de la loi, en plus d’autres personnes ayant commis des actes liés à l’affaire. Poursuit le communiqué.
» En consécration du principe d’égalité devant la loi, les résultats des enquêtes ont conduit le ministère public à présenter une demande au juge d’instruction en vue de mener des recherches à leur encontre pour soupçon de commission de chacun des actes qui leur sont reprochés légalement, et qui se résument globalement à un ensemble de crimes, dont participation à un accord en vue de détenir des drogues, de les transporter, de les exporter et de tenter de les exporter, corruption, faux et usage de faux concernant des documents officiels, exercice direct d’un contrôle physique et individuel contraignant pour satisfaire des caprices personnels, obtention de documents sous la contrainte, facilitation de la sortie et de l’entrée de citoyens marocains vers et depuis le territoire marocain de manière régulière dans le cadre d’un gang et d’un accord, et dissimulation de biens acquis par infraction…« , révèle le dit communiqué.
Après la fin de l’interrogatoire préliminaire, le juge d’instruction a décidé d’incarcérer (20) accusées et de soumettre une personne à des mesures de contrôle judiciaire, alors que la la police judiciaire spécialisée a reçue l’ordre d’approfondir les enquêtes à l’encontre de quatre autres personnes.
Pour finir, le ministère public assure via son communiqué que par respect du droit à l’information consacré par la constitution marocaine, il continuera à communiquer au public les résultats des procédures de recherche et d’enquête une fois celles-ci terminées, dans le strict respect des exigences légales, conformément aux exigences de l’État de droit et du respect de la présomption d’innocence.