L'ex adjoint du maire de Tétouan condamné à la prison ferme

23 mai 2024 - 15:41

Le tribunal de première instance de Tétouan a condamné lundi 20 mai, l’ex adjoint du maire de la ville Anas Yamlahi à dix mois de prison ferme,  ainsi qu’à une amende de 5000 dirhams, suite à une affaire de corruption.

L’affaire remonte à plusieurs années,  pendant  qu’il occupait le poste de conseiller dans le cabinet de Mohamed Ben Abdelkader, ancien ministre de la Justice, où  il faisait croire à ses victimes qu’il pouvait agir comme courtier en emploi en échange d’importantes sommes d’argent.

L’accusé a été arrêté le mardi 30 avril à l’aéroport de Rabat-Salé, à son retour d’un voyage en Espagne où il s’était réfugié après avoir fait l’objet de plusieurs plaintes, pour des chèques sans provisions et des accusations de corruption.

En plus, les plaignants l’accusent  d’avoir accepté des sommes d’argent, allant jusqu’à 300 000 dirhams en liquide, de personnes qui affirmaient l’avoir engagé comme « Huissier de justice ». Des postes  normalement  don l’approvisionnement est fait par un concours, organisé par le ministère de la Justice.

Anas Yamlahi, aurait également accumulé de nombreuses dettes en émettant des chèques sans provision et en tirant des reconnaissances de dette.

L’accusé promettait  à ses victimes qu’ils allaient obtenir des postes dans la fonction publique ou qu’il allait intervenir en leur faveur  afin de résoudre des problèmes administratifs rencontrés  par certains employés, profitant de son long mandat de conseiller dans le gouvernement de l’USFP à l’époque de Mohamed Ben Abdelkader.

Parmi les plaintes, figure celle d’un individu qui lui aurait remis 300 000 dirhams en espèces pour embaucher l’un de ses proches.

Dans le même contexte, certains membres de sa famille proche ont commencé une tentative de médiation avec ses créanciers, afin de les convaincre de retirer leurs plaintes.

Des fonds ont déjà été  levé auprès d’hommes d’affaires et d’entrepreneurs de la ville,  pour effacer ses dettes, don montant total s’élève à « plusieurs dizaines de millions de dirhams », répartis entre divers chèques sans provision et plusieurs reconnaissances de dette.

 

 

 

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