Selon le rapport annuel de l’institution du Médiateur, elle a reçu 588 doléances relatives à l’état d’urgence sanitaire, soit 17,88 % du total de doléances.
Ces doléances sont au sujet de la distribution ou de la demande d’assistance pécuniaire ou en nature avec (72,11 %), l’atteinte au droit de se déplacer entre le Maroc et l’étranger occupe la troisième place au niveau des doléances avec (20,24 %) suivi par les doléances par rapport à l’interdiction de déplacement à l’intérieur du Royaume avec (2,89 %), en plus des conditions et de la gestion du travail dans les locaux dédiés et l’arrêt de certaines activités , précise le rapport, présenté vendredi à Rabat.
Le rapporte relève que ces doléances concernent toutes les régions, sauf Dakhla-Oued Eddahab, avec une première place pour Casablanca-Settat (15,65 %), suivie par la région Fès-Meknès (14,63 %) et l’Oriental (14,46 %), notant que 52,89 % des doléances relatives à l’état d’urgence sanitaire ont été traitées (soit 311).
En plus, l’institution du Médiateur a reçu 4.869 plaintes, doléances et demandes de régularisation, dont 3.289 relèvent de ses compétences, avec un taux de traitement qui est passé de 80,41% en 2019 à 105,17 % (3.459) en 2020, selon le rapport.
L’Institution a ramené les délais d’instruction préliminaire des plaintes et doléances à 11 jours (contre 15 comme objectif fixé) et de traitement des dossiers d’orientation à 13 jours et des dossiers de doléances à 372/398 jours (403 jours en 2019).
Le rapport fait également état de 230 nouvelles recommandations qui concernent aussi des dossiers en instance, dont 221 ont été mises en œuvre, soit un taux de 96,09 %, contre 66,83 % en 2019.