Je ne vous cache pas, qu’avant de me mettre à écrire ces lignes, J’ai eu à réfléchir longtemps … cela a carrément déclenché un processus de réflexion et a lancé un petit débat intérieur afin de trouver le bon tempo et déterminer la façon dont j’allais aborder cette rubrique hebdomadaire créée par la rédaction francophone de Alyaoum24.
Cela dit, s’il y a bien une chose qui n’a pas été difficile à définir c’est bien le nom de cette rubrique, que nous devons tout naturellement au sélectionneur national Walid Regragui. Notre héros national et international a lâché cette expression lors des fameuses conférences de presse de la coupe du monde Qatar 2022, sortie, n’est ce pas, tout droit de notre foi de musulmans nés, enracinée dans notre culture marocaine. Et « Niya » devient subitement un mot viral sur la planète réseaux sociaux, sa répercussion contagieuse tout bonnement dans le monde entier.
Depuis ce moment, un questionnement intérieur me taraude, entre le fait de traiter exclusivement des sujets footballistiques ou de s’ouvrir sur des sujets de société.
Encore une fois, la réponse m’est venu à travers le nom de la rubrique, « Ndirou Niya », et j’ai estimé que le parcours historique des Lions de l’Atlas au Qatar devait se transformer en une locomotive qui tire l’ensemble de la société marocaine vers le haut.
En effet, si les hommes de Regragui ont détruit le plafond de verre qui limitait les ambitions africaines et arabes en coupe du monde, pourquoi ce ne serait pas le cas de chacun et chacune d’entre nous dans son domaine d’activité.
Si les marocains ont prouvé qu’avec une forte solidarité, une grande abnégation et un esprit d’équipe sans failles, il était possible de rivaliser avec des équipes sur le papier largement supérieures, pourquoi ne serait-ce pas un exemple à suivre dans nos entreprises, nos institutions, nos écoles, nos universités, au sein même évidement de nos familles.