La médecine de famille constitue un levier essentiel de la refonte globale du système de santé et s’inscrit dans le cadre des réformes fondamentales menées par le gouvernement, a affirmé, hier lundi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb.
En réponse à une question orale sur « la généralisation de la médecine familiale », posée par le groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, M. Ait Taleb a fait état « d’un programme destiné à l’intégration de la médecine de famille au sein des disciplines médicales académiques, parallèlement à la réforme menée par le ministère de de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique ».
A cet égard, le ministre de la santé a indiqué que la spécialité de médecine familiale a été introduite à l’Institut national de la santé, qui formera environ 2.800 spécialistes en médecine familiale durant la période 2022-2030 conformément aux objectifs de développement durable, en parallèle avec la qualification de 5.600 infirmiers dans le domaine de la santé familiale, pour atteindre deux infirmiers pour chaque médecin à l’horizon 2030.
Par ailleurs, dans une réponse à une question sur « la promotion de la santé reproductive et la protection de la maternité », posée par le groupe du Rassemblement national des indépendants, M. Ait Taleb a expliqué que les indicateurs démontrent l’efficacité de la stratégie du Royaume en matière de planification familiale, relevant, dans ce sens, que le nombre de décès maternels lors de l’accouchement est en recul passant de 322 décès pour 100.000 naissances vivantes à 72,6.
Le taux de mortalité néonatale a également baissé, passant de 31 pour 1.000 à 13,56, a-t-il poursuivi, faisant état d’une augmentation du taux de la césarienne et une baisse du taux de mortalité infantile de 84 cas pour 1.000 en 1992 à 22,16 actuellement.