Le Parti du progrès et du socialisme a exhorté le gouvernement à « intervenir pour contrôler les prix et assurer la protection du pouvoir d’achat des citoyens, afin d’éviter toute tension sociale potentielle », et ceci de toute urgence et efficacement, en utilisant tous les moyens à sa disposition.”
Cela vient après une réunion du bureau politique du parti qui a traité « de la question de la flambée des prix du carburant et de l’énorme augmentation que cela entraîne dans les prix de la plupart des produits et services,
La réunion a également évoqué « une détérioration des conditions sociales en raison des graves répercussions de la pandémie de Covid-19, et son impact négatif supplémentaire sur les capacités des entreprises marocaines et en particulier les PME.
Le bureau politique du parti a également passé en revue les indicateurs de l’année hydrologique en cours, ainsi que les données relatives aux réserves d’eau de surface et souterraines au niveau de tous les bassins, considérant que la question de l’eau au Maroc est une « priorité stratégique’’ et que cela nécessite des décisions urgentes et des mesures structurelles.
Il a affirmé que la situation de l’eau au Maroc « suscite des inquiétudes et oblige le gouvernement à prendre des décisions urgentes et efficaces, et des mesures structurelles audacieuses à moyen et long terme.
Le parti s’est interrogé sur la mise en œuvre des projets et programmes prévus dans le cadre du programme national d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation en demandant au gouvernement d’accélérer l’annonce d’un programme intégré et précis pour faire face à la crise imminente de l’eau.
Le Parti du progrès et du socialisme a invoqué ce qu’il a appelé « les manifestations d’inégalité dans la jouissance du droit d’accès à l’eau » et « les diverses formes d’exploitation irrationnelle des réserves d’eau.
Il a estimé que « la question de l’eau dans notre pays constitue un enjeu politique, stratégique et vital prioritaire » et appelle à « l’inculcation d’une nouvelle culture de traitement et de gestion de ressources d’eau, et à la mise en place d’une politique d’anticipation et de planification intégrée, en plus de rationaliser l’utilisation des ressources en eau disponibles.
Il a ajouté que la question de l’eau nécessite « l’adoption de solutions innovantes, notamment le recours aux ressources non traditionnelle, comme le dessalement de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées après traitement, et la réévaluation du coût réel de l’agriculture d’exportation sur la sécurité hydrique de notre pays », en plus de revoir les activités agricoles qui épuisent les ressources en eau de notre pays.
Par ailleurs, le bureau politique du parti a constaté l’urgence de soutenir les petits agriculteurs dans leur situation difficile, due à la sécheresse et aux répercussions de la pandémie du Covid 19, et en raison de la flambée des prix du fourrage et autres produits agricoles.
