Naima Al-Fathaoui, membre du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement, a adressé une pétition au chef du gouvernement, pour l’exhorter à adopter le nouvel an amazigh, le 13 janvier, comme fête nationale payée.
Pour cela, il est nécessaire de modifier le décret sur la liste des jours d’événements, dans lesquels le jour férié est autorisé par, les administrations publiques, et les instances privilégiées.
En effet, Alyaoume 24 dispose d’une copie de la question écrite par la députée, qui déclare que la constitution, dans son article cinq, stipule que la langue amazighe est une langue officielle de l’État après la langue arabe, ce qui impose, selon elle, « la nécessité d’adopter le nouvel an amazigh comme un jour férié payé, comme les autres occasions nationales.
En plus l’ adoption du 13 janvier comme un jour férié pour le pays, selon la députée, » est une nécessité urgente d’équité envers la culture amazighe ».
L’exigence de faire du nouvel an amazigh une fête nationale officielle, a constitué un sujet de pression sur les deux gouvernements dirigés par le Parti de la justice et du développement à l’époque de l’ancien Premier ministre Saad dine El Otmani (2016/2021), qui est d’origine berbère. Cependant, aucune décision n’a été prise à ce sujet.
En 2019, Mustapha El Khalfi, qui était à l’époque ministre en charge des relations avec le Parlement et la société civile, avait annoncé que l’adoption du nouvel an amazigh comme jour férié « était renvoyée au Premier ministre, qui fait l’objet d’étude, et toute décision qui sera prise sera annoncée. Jusqu’à la fin de son mandat, il n’a annoncé aucune décision à cet égard.