Le Parti du progrès et du socialisme a exhorté le gouvernement à « intervenir pour faire face à la cherté de la vie, au premier surtout les prix du carburant », qui ont un impact direct sur la plupart des prix des produits de consommation et des services de base ».
Le parti a estimé, dans un communiqué, à l’issue de la réunion de son bureau politique, qu' »il est urgent que le gouvernement prenne des mesures efficaces et supplémentaires qui incluent tous les secteurs, matériaux et services qui sont touchés par la flambée des prix ».
Dans ce contexte, le parti a affirmé qu' »il est devenu nécessaire et urgent d’intervenir audacieusement et courageusement dans le secteur des hydrocarbures » afin « d’enrayer la flambée des prix, et de prendre les décisions qui s’imposent pour réduire les grandes marges bénéficiaires que les entreprises opérant dans ce secteur accumulent sans aucune considération pour le pouvoir d’achat des citoyens ni à la tension sociale qui cela pourrait causer.
Le parti a averti le gouvernement que pour éviter d’aggraver la situation en raison de la hausse des prix, il faut « une intervention efficace, à travers tous les outils disponibles, y compris l’outil douanier et fiscal, que ce soit en établissant une contribution de solidarité pour les plus aisés groupes, ou par des mesures fiscales qui affectent « positivement la baisse des prix.
Le Parti du Progrès et du Socialisme a attiré l’attention sur le fait que « la situation préoccupante que traverse le Maroc exige, aujourd’hui, l’adoption par le gouvernement d’une approche fondée sur la diligence, la créativité et l’audace politique, basée sur un plan urgent, efficace et précis de relance économique et sociale. »
Il estime que ce plan « appelle à fournir les ressources financières nécessaires pour financer l’effort de développement, et à faire face au déficit résultant des hypothèses dépassées sur lesquelles se fonde la loi de finances actuelle, et des effets négatifs persistants de la pandémie, et de l’effort financier particulier et exceptionnel qui doit être fait pour faire face aux répercussions de la sécheresse.
Le Bureau politique a évoqué ce qu’il a appelé la crise de la pénurie d’eau au Maroc, soulignant que cette pénurie « pourrait » s’aggraver à l’avenir en lien avec les répercussions du changement climatique « .
Il a réitéré que « la question de l’eau est de nature stratégique et vitale et ne tolère pas de retard supplémentaire dans le traitement ». C’est aussi « une question qui appelle, à plus des mesures urgentes nécessaires pour investir dans des décisions et des projets structurants, afin d’assurer la sécurité nationale de l’eau. »