L’ONU a publié, dimanche, le rapport du Secrétaire général au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain. Dans son rapport, le Secrétaire général de l’organisation internationale, Antonio Guterres, a mentionné l’Algérie 20 fois, confirmant et consacrant qu’il s’agit bel et bien d’une partie principale dans ce différend régional.
Dans ce cadre, M. Guterres a rappelé la participation de l’Algérie, au même titre que les autres parties prenantes, aux consultations bilatérales informelles organisées par l’Envoyé personnel pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, tenues à New York le 30 mars 2023.
Le SG de l’ONU a passé en revue les différentes visites de M. de Mistura à Alger et ses rencontres avec les ministres des Affaires étrangères et hauts responsables algériens, en tant que partie au différend sur le Sahara marocain. Ce qui est d’ailleurs confirmé par les résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2654 qui cite l’Algérie autant de fois que le Maroc.
Le Secrétaire général des Nations Unies a invité l’Algérie en tant que “partie concernée” à développer et clarifier sa position, afin d’avancer vers une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à ce différend, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.
Le Secrétaire général de l’ONU a, par ailleurs, pointé du doigt l’Algérie qui “continue à s’opposer au format de table ronde”, en violation criante des résolutions du Conseil de sécurité y compris la 2654, qui confirment que les tables rondes sont le seul cadre du processus politique exclusivement onusien.
Dans une nouvelle démonstration de la responsabilité première de l’Algérie dans le maintien de ce différend, M. Guterres a indiqué que les efforts de son Envoyé personnel pour le Sahara marocain se sont poursuivis dans un contexte de tensions régionales, ajoutant que M. de Mistura a pris note de la profonde inquiétude qu’il a entendue dans plusieurs capitales concernant les relations entre l’Algérie et le Maroc, tout en notant les assurances des responsables à Alger et Rabat qu’aucune escalade supplémentaire n’était recherchée.