Sahara marocain: La RDC et le Burundi soutiennent le plan d’autonomie

19 octobre 2023 - 12:02

La République démocratique du Congo (RDC) a renouvelé, à New York, son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.

“La République démocratique du Congo voudrait saisir cette opportunité pour renouveler son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, et qui a été jugé solide, sérieux et conforme à la Charte des Nations Unies”, a souligné l’ambassadeur représentant permanent de la RDC à l’ONU, Zénon Mukongo Ngay, devant la 4è commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a également mis en avant le développement socio-économique au Sahara marocain grâce aux investissements et projets mis en œuvre dans le cadre du nouveau modèle de développement lancé en 2015, relevant que ce modèle a grandement contribué à l’autonomisation des populations et à l’amélioration des indices de développement humain.

Le diplomate s’est, par ailleurs, félicité de la tenue de deux tables rondes à Genève, avec la participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du “polisario”, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, invitant ces participants à rester engagés, en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis, tout au long du processus politique jusqu’à son aboutissement.

Par la même occasion, l’ambassadeur a réaffirmé le soutien de son pays au processus politique, mené sous les auspices du Secrétaire général des Nations Unies, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara, comme recommandé par les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Il a, dans ce contexte, salué les efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à faciliter les négociations afin de parvenir à un règlement au différend régional autour du Sahara marocain, ajoutant qu’une solution politique à ce conflit de longue date et une coopération renforcée entre les Etats membres de l’Union du Maghreb contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel.

Le Burundi a également, salué l’initiative d’autonomie. Une initiative qualifiée de crédible et sérieuse dans les résolutions successives du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2007, a souligné M. Landry Sibomana, premier conseiller à la Mission permanente du Burundi, devant les membres de la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Mettant en avant les “multiples” efforts du Royaume pour résoudre ce différend régional, l’intervenant s’est félicité de la dynamique internationale en appui à l’initiative d’autonomie, ainsi que du vaste programme d’investissement engagé par le Maroc.

Ce programme a grandement contribué à l’autonomisation des populations, à l’amélioration des indices de développement humain et à la promotion des droits de l’Homme, a-t-il indiqué.

Le diplomate a en outre appelé toutes les parties prenantes à ce différend régional à faciliter la reprise du processus des tables rondes, selon le même format et avec les mêmes participants, conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité.

Il a, par la même occasion, salué les efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, visant à faciliter la relance du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général, notamment ses deux visites à Rabat, aux camps de Tindouf en Algérie, à Alger et Nouakchott.

La délégation burundaise s’est félicitée aussi du succès de la récente visite de l’Envoyé personnel au Maroc, notamment à Laâyoune et Dakhla, où il a rencontré les présidents des deux régions, les élus et autorités locales, les notables, les acteurs économiques, des groupes de femmes et de jeunes, les représentants de la société civile, ainsi que les présidents des deux Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme.

Le diplomate a, par ailleurs, indiqué que son pays souhaite que les parties prenantes restent engagées en faisant preuve de réalisme et d’esprit de compromis tout au long du processus politique sous les auspices exclusifs du Secrétaire général des Nations Unies.

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