Sahara marocain : Omar Zniber dénonce à Genève les mensonges colportés par l'Algérie

08 mars 2022 - 13:15

A l’occasion de la tenue de la session du Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, a dénoncé les mensonges et allégations fallacieuses colportés par l’Algérie, lesquels relèvent d’un délire obsessionnel à l’égard de l’intégrité territoriale du Royaume.

Dans un message adressé aux représentations diplomatiques à Genève, M. Zniber a attiré l’attention « sur le comportement négatif et intéressé de la délégation algérienne qui consiste à vouloir instrumentaliser les travaux du CDH, pour lancer des allégations mensongères, dénuées de tout fondement et visant uniquement à servir les thèses du régime algérien quant à son hostilité ouverte et calculée contre l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ». «La déclaration hostile, promue par la délégation algérienne prononcée à nouveau lors de cette session, est à caractère purement politique et ne répond en rien aux normes de notre Conseil, car au contraire de son contenu, la situation dans les provinces du Sahara au Maroc est des plus normales, stable, et où toutes les populations jouissent de leurs droits fondamentaux, politiques, civils et socioéconomiques», a-t-il argumenté.

Il a souligné que « le caractère politique motivé de la déclaration algérienne peut être illustré par une véritable logorrhée d’attaques agressives et injustifiées, consistant, entre autres, dans la fermeture des frontières depuis 28 ans, cas unique au monde, au contraire de l’amitié, de l’harmonie et de la concorde entre les deux peuples voisins marocain et algérien, ainsi que la rupture unilatérale et absurde des relations diplomatiques, intervenue le 24 août 2021 ».

  1. Zniber a cité également la fermeture de l’espace aérien de l’Algérie aux aéronefs marocains à partir du 22 septembre 2021, sans justificatif, ni raisonnement acceptable, outre la fermeture, le 31 octobre 2021 du gazoduc intermaghrébin, au détriment des intérêts communs.

Il a rappelé également les supputations agressives et menaçantes de l’Algérie à l’endroit du Secrétariat des Nations Unies, et les lettres intempestives adressées aux membres du Conseil de Sécurité, destinées à perturber la recherche d’une solution politique, en voulant faire prévaloir les thèses rejetées de l’Algérie.

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