La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué qu’une entreprise exploite illégalement de la barytine, soulignant qu’elle n’a pas le droit « d’exploiter cette substance car elle ne relève pas de la concession accordée à l’Office national des hydrocarbures et des minéraux ».
En réponse à une question écrite d’une parlementaire, sur la lutte contre l’activité illégale pratiquée par une unité minière dans les environs de Ouarzazate », le ministère a expliqué qu’un comité a visité la mine le 23 février 2018, et ses recherches ont conclu que le l’entreprise en question a été priée d’arrêter les travaux liés au traitement de la barytine, jusqu’à ce que son statut administratif soit réglé.
Le ministre a indiqué que la gendarmerie royale a mené une enquête préliminaire selon les instructions de l’adjoint du procureur du roi à Ouarzazate, et que le directeur régional du secteur de l’énergie et des minerais à Ouarzazate a été chargé de compléter un rapport, qui a été transmis au chef de la brigade de l’environnement à la gendarmerie royale, et a ajouté que le procureur adjoint du roi a ordonné à la direction régionale de transmettre le dossier à la justice, et l’entreprise a été condamnée à une amende de 500 000 dirhams, avant de faire appel du jugement et d’être acquitter, en conséquence le dossier a été renvoyé devant la Cour de cassation, qui n’a pas encore statué.
En novembre dernier, ajoute la ministre, la direction régionale a envoyé une lettre à la société, demandant la suspension immédiate des travaux de traitement du minerai susmentionnés.
La ministre s’est engagée à remédier aux violations et pratiques illégales à travers la révision de l’arsenal juridique réglementant le secteur minier.
Ce métal est utilisé dans plusieurs domaines, allant de la construction à l’équipement médical. En outre, il est utilisé dans l’extraction pétrochimique comme agent alourdissant dans la boue de forage.
Avec ses différentes couleurs, il est souvent transformé en pigments pour peintures. Les techniciens en radiologie utilisent ce métal comme agent protecteur, plus sûr que le plomb, afin de protéger certaines parties du corps des émissions de rayons gamma et de rayons X lors des procédures d’imagerie médicale.
