L’ex président du célèbre club le Raja de Casablanca et actuel parlementaire du parti du Rassemblement National des Indépendants (RNI) Mohamed Boudrika a été, officiellement, écarté de son poste de secrétaire au sein du Bureau de la Chambre des représentants.
La décision a été prise en début de semaine à l’occasion du renouvellement des instances de la Chambre et l’ouverture de la session du printemps.
Il s’agit, en fait, d’une sanction politique logique suite aux déboires judiciaires du député Boudrika et de la volonté politique affichée par le Parlement de subir contre une vingtaine de parlementaires poursuivis pour corruption ou dilapidation de deniers publics.
En mars dernier, Mohamed Boudrika a été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 232.500 Dh pour émission de chèques sans provision d’une valeur de 93 millions de centimes.
Réagissant à cette mise à l’écart, il a écrit sur son compte Facebook, qu’il ne s’agit pas d’une mise à l’écart dont plusieurs personnes rêvent mais de raisons de santé », alors qu’un leader du RNI a confié au journal « Al Youm24 » (rédaction arabophone) que « la direction du parti est contrarié par l’absence de Boudrika qui ne répond plus à nos appels téléphoniques ».
Boudrika sera t- il également écarté, prochainement, de son poste de président du Conseil de l’arrondissement de Mers Sultan à Casablanca d’où il est absent depuis plus de 3 mois, officiellement, pour des raisons de santé?
En tout cas, cette absence entraine un blocage dans la gestion des affaires politiques et courantes de l’arrondissement et des protestations aussi bien des partis de l’opposition que des citoyens.
