Le président du Rassemblement national des Indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, s’est félicité, samedi à Agadir, du bilan d’étape de l’action du son gouvernement, soulignant qu’elle met la famille marocaine au cœur des politiques publiques.
S’exprimant lors du forum national de clôture de la Fédération nationale des élus RNIstes, Akhannouch a indiqué que l’Exécutif s’est penché tout en long des deux dernières années et demie sur tous les dossiers et chantiers, y compris l’éducation, la santé, l’aide sociale directe, la couverture santé pour toutes les catégories, l’aide au logement, la gestion de la sécheresse et des dysfonctionnements de la politique hydrique, ainsi que le séisme d’al Haouz et le dialogue social.
Les acquis engrangés ont eu un impact positif sur les citoyens au niveau territorial et local, a-t-il affirmé, notant que la prochaine étape connaîtra de grands enjeux dans plusieurs domaines, à l’instar des questions de l’eau, de la promotion de l’emploi et du développement de l’économie nationale.
Le président du RNI a, par ailleurs, passé en revue les défis qui attendent les élus, en l’occurrence leur statut juridique et institutionnel, les questions des compétences et des ressources financières et humaines, ainsi que les enjeux de la convergence des programmes et des stratégies territoriales, de la communication et de la formation des élus.
Selon lui, ce forum national intervient après une série de fora régionaux tenus par le parti, avec la participation de plus de 10.000 élus (es) du RNI, en vue d’opérationnaliser les principaux programmes et idées qui en découlent.
L’organisation de cette rencontre fait suite à la présentation par le chef du gouvernement, la semaine dernière, du bilan de son mi-mandat devant le Parlement. Ce qui avait suscité un large débat et des critique de l’opposition.
Réagissant à ces critiques, il a déclaré ne pas comprendre « pourquoi certains considèrent la décision du gouvernement d’augmenter les salaires des employés et des ouvriers comme un pot-de-vin? ». et d’ajouter : « Pourquoi certains s’opposent à cette augmentation en disant que le gouvernement aurait dû accorder 10 000 dirhams, mais ces contradictions peuvent se comprendre si l’on se rappelle que ceux qui ont géré les affaires gouvernementales durant les 10 dernières années n’ont pas dialogué une seule fois avec les syndicats ».
Pour rappel, Akhannouch avait indiqué, récemment, que les partis de la majorité (RNI, PAM, Istiqlal) se préparaient pour un remaniement ministériel.
