Le gouvernement s’est, pour la première fois, exprimé au sujet des événements de la ville de Fnidek qui ont vu des milliers de jeunes et de mineurs tenter une immigration collective vers la ville de Ceuta occupée, le week end dernier.
A l’issue d’un conseil de gouvernement, jeudi, l’exécutif a d’abord exprimé, par la voix du porte-parole Mustafa Baytas, ses regrets de ce qui s’est passé.
« Nous regrettons ce qui s’est passé et, comme l’opinion publique le sait, le problème de l’immigration est un phénomène qui existe dans différents pays. »
Le ministre a ajouté « Malheureusement, certains jeunes sont incités par des partis inconnus qui utilisent les médias sociaux pour les mobiliser ». Les événements de Fnidek ont, en effet, été déclenchés suite à un appel, lancé sur Facebook, à une migration collective le 15 septembre.
Le gouvernement, a révélé, pour la première fois des données officielles concernant le nombre des personnes qui y ont été impliquées. Environ 3.000 personnes ont participé à cette vague qui a déferlé sur Fnidek. 152 jeunes ont été traduits devant la justice pour incitation à l’immigration clandestines, toutes les tentatives d’immigration ont été déjouées et aucun décès n’est à déplorer.
Mustafa Baytas a souligné « le professionnalisme des forces de l’ordre qui ont travaillé dans « le plein respect de la loi pour assurer la sécurité des groupes d’immigrés ».
Concernant la diffusion, sur les réseaux sociaux, de photos d’immigrant à moitié nus qui auraient été maltraités et, le ministre a précisé « qu’un rapport a été adressé au procureur général près la cour d’appel de Tétouan et que les photos font l’objet d’une enquête menée par les instances judiciaires compétentes ».
