Le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des marocains résidents à l’étranger a mis en exergue, mardi à New York, le rôle pionnier du Maroc dans la lutte contre le discours de la haine, et l’intolérance.
Lors d’une réunion de Haut Niveau sur la lutte par l’éducation, contre l’antisémitisme et le discours de haine organisée par l’UNESCO et le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères., Nasser Bourita a affirmé que depuis la seconde guerre mondiale, la coexistence n’a jamais été autant menacée et jamais le discours de haine raciale, religieuse ou nationale, n’a été aussi courant et banalisé.
Il rappelé à cet égard, le discours du Roi Mohammed VI à l’occasion de la Visite du Pape François en 2019 qui soulignait que « pour faire face aux radicalismes, la réponse n’est ni militaire, ni budgétaire ; elle a un seul nom : Éducation ».
Historiquement, ajoute le ministre, « les Souverains du Maroc sont les Commandeurs des Croyants ; tous les croyants. Le Roi Mohammed VI a toujours défendu l’héritage de Ses ancêtres, par conviction et par loyauté, favorisant la coexistence entre musulmans et juifs marocains, et sacrant l’identité marocaine plurielle dans le corps même de la Constitution du Royaume ».
Il s’agit d’un combat permanent qui s’appuie sur un leadership fort et à partir d’actions concrètes telles que l’inauguration, par le Souverain, de « Bayt Dakira », pour la préservation et la valorisation de la mémoire judéo-marocaine, ainsi que la restauration des noms des rues et des quartiers ayant des liens avec le patrimoine juif du Maroc.
Convaincu de l’importance de la pédagogie comme levier contre les illusions tragiques de la haine religieuse, raciale et nationale, le Maroc prépare déjà l’avenir de l’éducation. Une éducation qui prépare à la citoyenneté, à l’éthique et aux valeurs universelles de tolérance et de vivre-ensemble, conclut le ministre.
