Dans une conjoncture internationale marquée par les tensions géopolitiques, les dirigeants des Etats membres des Nations Unies ont convergé cette semaine à New York pour tenter de revitaliser la diplomatie multilatérale. Dans ce forum mondial, le Maroc déploie résolument son action diplomatique au service des causes de la paix, de la sécurité et du co-développement.
En Afrique, dans l’espace atlantique, au Proche-Orient comme au-delà, l’engagement du Royaume, un pôle de stabilité dans la région, est salué et apprécié. Ses contributions et initiatives, sous le leadership du Roi Mohammed VI, participent à forger des partenariats novateurs et durables pour faire face aux enjeux de l’heure, ce qui en fait un acteur écouté et respecté sur la scène régionale et internationale.
Dans le dossier du Sahara, la dynamique de soutien international à la souveraineté du Royaume et à l’Initiative d’autonomie, est tout aussi constante qu’irréversible. Cette adhésion de la communauté internationale grandit de jour en jour. Le Danemark, une démocratie bien ancrée, vient de rejoindre le concert des nations, plus d’une centaine, à soutenir le plan d’autonomie que le Maroc propose afin de mettre un terme à ce conflit régional artificiel.
En soutien à l’autonomie sous souveraineté marocaine, « le Danemark considère le Plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une contribution sérieuse et crédible et comme une bonne base pour une solution », indique le Communiqué conjoint adopté à l’issue de la rencontre, tenue mercredi à New York, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue danois, Lars Løkke Rasmussen.
A l’image des nombreux pays occidentaux, dont les Etats-Unis et la France, deux grandes puissances et membres influents du Conseil de sécurité, ou encore l’Espagne et l’Allemagne et bien d’autres, le Royaume scandinave apporte ainsi son appui à l’initiative marocaine comme base de règlement, dans le cadre des Nations Unies.
Il s’agit d’un message on ne peut plus clair adressé aux autres parties ainsi qu’à l’ONU pour que le processus politique aille, sans plus tarder, dans le sens de cette solution, la seule à même de baliser la voie vers une nouvelle perspective de paix et de développement pour l’ensemble de la région.
Dans sa déclaration au nom du Royaume à la tribune de l’ONU, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a rappelé les constantes de la position du Maroc telle que réaffirmée par le Roi Mohammed VI au Secrétaire général de l’ONU: aucun processus politique n’est possible en dehors du cadre des tables rondes définies par les Nations Unies, avec la pleine participation de l’Algérie, ni de solution en dehors du cadre de l’initiative marocaine d’autonomie, ni de processus politique sérieux sans le retour des milices armées au cessez-le-feu, comme le réclament les membres du Conseil de sécurité.
Une solution politique définitive à ce différend hérité d’une autre époque, passe exclusivement et inéluctablement, par l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du Maroc, ont réitéré, dans des déclarations à la presse, de nombreux chefs de la diplomatie.
Dans les provinces du Sud, en phase de devenir un hub régional et continental, le Maroc poursuit une vigoureuse stratégie de développement, avec la participation active et agissante des populations locales, à travers leurs représentants démocratiquement élus pleinement attachés à l’intégrité territoriale et à la marocanité du Sahara. Le soutien international grandissant au plan marocain d’autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, confirme le fiasco total du funeste projet des milices armées séparatistes et l’échec cuisant de ses parrains.