Le mouvement de grève des greffiers a repris cette semaine paralysant, de nouveau, les tribunaux du royaume. Mardi, le mouvement a été suivi par environ 80 % des fonctionnaires à travers le Maroc selon les syndicats. Au total, 3 jours de grève sont ainsi prévus selon un communiqué de la FDT reçu par le journal « Al Youm 24 ».
Plusieurs organisations syndicales, comme le FDT, la CDT ou encore l’UNTM se relaient depuis plusieurs mois pour lancer ces appels à la grève.
Les syndicats, réclament principalement, la mise en œuvre, par le gouvernement, du Statut des fonctionnaires de l’Ordre des greffiers. Ce qui permettrait des hausses de salaires à travers l’introduction d’un 13ᵉ et d’un 14ᵉ mois de salaire. Mais le Statut serait toujours bloqué par le ministre de la justice selon les syndicats
Après avoir menacé de faire des retenus sur les salaires des grévistes, le ministère de la justice a décidé de faire marche arrière. Et Il semble qu’il souhaiterait privilégier le dialogue dans un contexte marqué par les tensions sociales.
Jeudi prochain le conseil de gouvernement a programmé un projet de loi sur l’organisation du métier d’huissier de justice, mais aucun signe n’est visible sur la manière dont sera traité le dossier des greffiers.
D’autres appels à la grève seront lancés à partir du 18 septembre et ce jusqu’à la fin du mois à un rythme de 2 à 3 jours par semaine.
