Le procès de l’ancien ministre du parti du mouvement populaire (MP) Mohamed Moubdiaâ ouvert à la Cour d’appel de Casablanca, est au point mort depuis son ouverture le 27 juin dernier.
Après de multiples reports, faute de témoins, il a été reporté jusqu’au 21 novembre, à cause, cette fois-ci, de la grève des avocats.
L’ancien ministre de la Fonction publique est poursuivi pour détournement de fonds publics, corruption et falsification de documents.
L’Association des barreaux du Maroc (ABAM) a lancé un boycott général des audiences ainsi que toutes les procédures, à compter du 1er novembre 2024 jusqu’à nouvel ordre. Les avocats sont en colère, notamment, contre les dispositions controversées du projet de loi relatif à la procédure civile en cours d’adoption au Parlement.
L’ABAM critique « la remise en question de la place honorable de la profession d’avocat » et appelle également à établir un système fiscal juste et à préserver le système d’assurance maladie actuelle.