Un accusé poursuivi dans l’affaire de drogue international « Naciri/Escobar » a créé une grande surprise, vendredi, à la Cour d’appel de Casablanca, rapporte le correspondant du journal « Al Youm 24″.
B.Benkasso a, ainsi, admis avoir fait un faux témoignage à la demande de son ami, Abdenabi Bayoui, ex parlementaire du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM) et l’un des principaux accusés dans cette affaire.
Le faux témoignage avait pour but d’impliquer le frère de Samia, l’ex-femme du parlementaire, dans une bagarre fictive afin de l’emprisonner et faire pression sur elle afin qu’elle renonce à une plainte. La femme de Baâyioui avait en effet porté plainte contre son ex-mari qu’elle accuse de lui avoir extorqué des villas à Oujda et à Casblanca.
Outre le trafic de drogue, Abdenabi Baayoui est, pour rappel, poursuivi pour trafic d’influence et spoliation immobilière. Parmi ses complices, on citera, notamment, Said Naciri, un autre parlementaire du PAM et ex patron du club de football, le WAC, ainsi qu’un ressortissant malien Al Haj dit « Escobar du Sahara »
Interrogé par le juge, Benakssou a surpris tout le monde par ses révélations lors du procès, exprimant ses remords et regrettant son erreur suite à son faux témoignage.
« Je ne savais pas que Samia était sa femme. Je sais que j’ai fait une erreur. J’ai témoigné alors même que je n’étais pas présent lors de la bagarre. J’ai fait tout cela à la demande drogue, de Abdenabi Baayoui», a déclaré Benakssou.
Par ailleurs, un gendarme, poursuivi dans la même affaire, a nié avoir arrêté, illégalement, la voiture « Range Rover » de l’ex épouse d’ex Bayoui dans un barrage dans la périphérie d’Oujda dans le but de la harceler suite à une demande de Bayoui. Le gendarme est poursuivi pour « atteinte à la liberté personnelle et individuelle dans l’intention de satisfaire des caprices personnels ».