Le Maroc signe le 2è protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité

MAP
12 mai 2022 - 21:30

Le Maroc a signé, jeudi à Strasbourg, le 2ème protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation de preuves électroniques.
Suite à près de quatre ans de négociations (septembre 2017 – mai 2021) et une approbation formelle le 17 novembre 2021, le 2e protocole additionnel à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité a été ouvert à la signature au Conseil de l’Europe à Strasbourg, jeudi, dans le cadre d’une conférence internationale sur la coopération renforcée et la divulgation des preuves électroniques (12-13 mai).
Ce protocole, qui a pour but de compléter ladite Convention, a été signé au Conseil de l’Europe par le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi, qui conduit une importante délégation de son département, à l’occasion de cette conférence, organisée en coopération avec la présidence italienne du Comité des ministres du Conseil de l’Europe.
Dans un discours en présence du Secrétaire général du Conseil de l’Europe, du ministre italien de la Justice, de plusieurs ministres, d’ambassadeurs et de représentants des missions diplomatiques, M. Ouahbi a souligné l’importance qu’accorde le Royaume à l’exploration d’une nouvelle dimension de la coopération judiciaire, à travers les mécanismes de ce protocole.
Le ministre a appelé les délégations participant à cette conférence à conjuguer leurs efforts en vue de la mise en œuvre effective des dispositions de ce 2è Protocole additionnel et de moderniser ses mécanismes, soulignant que le Royaume œuvrera à atteindre ces objectifs et réaffirme sa pleine disponibilité à coopérer avec les autres États afin de réaliser la cybersécurité pour toutes les parties.
M. Ouahbi a souligné que les “changements dans nos sociétés nous obligent en tant que nations et États à reconsidérer de nombreux concepts”, ajoutant que si de par le passé, la commission d’un crime nécessitait de se déplacer d’un lieu à un autre, le développement technologique a sonné la fin de cette perception classique.

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