Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, a appelé ses différents subordonnés aux niveaux central et régional, ainsi que les institutions publiques de son ministère, à adhérer à l’usage de la langue arabe dans la rédaction et la publication de toutes les décisions et correspondances adressées au public.
Le ministre a noté que certains services de son ministère ne remplissaient pas les exigences stipulées dans la constitution du Royaume car « la langue arabe est une langue officielle de l’État », que ce dernier s’efforce de protéger, de développer et d’utiliser.
Il a également indiqué que ces services n’avaient pas respecté la circulaire du Premier ministre obligeant l’usage de l’Arabe ou du berbère dans toute correspondance, décisions et autres documents, qu’ils soient internes ou destinés au public, sauf s’il s’agissait de s’adresser à des corps étrangers, ou à l’aide des documents techniques non traduisibles.
Nizar Baraka, a averti que la justice marocaine a toujours traité des documents rédigés en langue étrangère, qu’elle inclut parmi les actes illégaux, qui dans de nombreux cas, aboutissent à l’émission de décisions administratives invalidant le contenu de ces documents et décisions administratives, ce qui a des répercussions négatives sur les finances et la réputation de l’administration.