Achaari : « Il est impossible de ne pas se préoccuper du sort de l'Union socialiste »

09 janvier 2022 - 11:50

En marge d’une rencontre organisée par la Fondation Abderrahim Bouabid sous
le thème « L’avenir de l’Union socialiste, 30 ans après le décès de son leader »,
l’ancien ministre socialiste Mohammed Achaari a soulevé plusieurs questions
sur le sort de l’Union socialiste, après des années de sa fondation et le départ de
l’un de ses fondateurs Abderrahim Bouabid.
Achaari, s’est interrogé sur le « sort de l’Union socialiste des forces populaires,
qui, à travers Abderrahim Bouabid, voulait que le parti soit progressiste, et qui,
à travers des années de conflit, a consolidé l’idée de construction démocratique,
l’idée de résister à la règle absolue et à la répartition équitable des richesses et
des opportunités.
Il s’est demandé : « cet héritage est-il toujours présent dans la vie et les rôles du
parti, où il s’est retiré sur les étagères de l’histoire et de la mémoire ? Et d’ajouter
est ce que la situation actuelle du parti est le résultat de ses propres
transformations où est-ce qu’il s’agit l’expression des transformations de
l’ensemble de la communauté politique, où un défaut dans la gestion des
équilibres de lutte de l’Union, qui a construit sa popularité en gagnant l’intérêt
public ?
Mohamed Achaari s’est interrogé « le parti connaît-il une période de blocage ou
bien son enfermement est une expression des failles qui affligent le projet et de
l’incapacité à imaginer des formules capables d’en faire un parti de l’avenir ».
Concernant le prochain Congrès national du parti de la Rose, Achaari a expliqué
: « il n’est pas dans notre intérêt, au sein de la Fondation Abderrahim Bouabid,
de représenter les socialistes pour identifier ou dessiner des alternatives
possibles, mais en tant qu’institution intellectuelle liée à la mémoire de
Abdderrahim Bouabid et de son héritage culturel et politique, il est impossible,
au nom d’une neutralité artificielle, de ne pas se préoccuper intellectuellement et
politiquement comme tous les Marocains, du sort de l’Union socialiste et de ses
transformations futures ».

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