Après le tollé suscité par la nomination de son mari comme « super conseiller » dans son cabinet, la ministre de solidarité, de l’intégration sociale et de la Famille, Awatef Hayar, a déclaré que sa nomination, comme celle de tous les membres de son cabinet, était « parmi les cadres qui ont la compétence et la loyauté pour protéger les secrets professionnels.
Dans sa réponse datée du 30 décembre 2021, à une question écrite que lui a posée Mustafa Ibrahimi, le parlementaire du PJD, elle a ajouté qu’« il y a un respect total des exigences de la loi organique, liées à l’organisation et la gestion des travaux du gouvernement, et le statut juridique de ses membres, tant en ce qui concerne la sélection des membres du cabinet ministérielle qui se fait sur la base de la compétence, de l’expérience, de l’intégrité, et en accordant une grande importance au cas d’incompatibilité avec une fonction gouvernementale, et les règles limitant la combinaison de postes pour les membres du gouvernement.
Ibrahimi avait adressé une question par écrit au Chef du gouvernement, dans laquelle il déclarait : « de nombreux médias ont rapporté que la ministre de la Solidarité de votre gouvernement, après avoir nommé son mari comme conseiller pour devenir la plus haute autorité des cadres du ministère qui sont nommés par décret, a demandé de fournir à sa ferme un service Internet par satellite au détriment de l’argent public.
Par conséquent, je vous demande, Honorable Premier ministre, « la nomination des ministres pour leurs conjoints et leurs proches ne sont-elles pas un conflit d’intérêts au détriment des droits de citoyens hommes et femmes plus compétentes ? Allez-vous ouvrir une enquête sur l’authenticité de cette nouvelle (demande de services spéciaux au ministre aux frais de l’argent public). Et si cette nouvelle est avérée, quelles mesures allez-vous prendre pour lutter contre les abus d’influence et d’argent public ?
Concernant l’accès à Internet dans sa ferme, le ministre a répondu : « Je vous informe que les services de ce ministère n’ont accordé de privilèges ou d’avantages illégaux à aucun fonctionnaire, quel que soit le degré de sa responsabilité.
La réponse du ministre intervient à un moment où l’époux de cette dernière affiliée au Parti de l’indépendance continue d’exercer ses fonctions de membres de son cabinet ministériel. Sa dernière comparution, en fin de semaine, était à la province Inezgane, Ait Melloul, où la ministre Hayar a visité un certain nombre de projets sociaux, et il est apparu à côté d’elle dans les photos officielles, qui ont été publiées avec un reportage sur la commune Ait Melloul.
Cela survient à un moment où il a été rapporté que Nizar Baraka, le secrétaire général du Parti de l’indépendance, avait demandé à la ministre Hayar d’éloigner son mari de son cabinet, pour éviter l’embarras, mais il semble que Hayar l’ait ignoré.