Avant la réunion du Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Primaire et des Sports avec les syndicats les plus représentés ; les syndicalistes craignent qu’un accord qui « déçoit les attentes des enseignants » ne soit signé.
Abdelilah Dahman, secrétaire général du syndicat national des employés de l’éducation, a mis en garde les syndicats contre les dangers de l’adoption de cette décision et a déclaré : « Le dossier des réclamations des employés de l’éducation est à un moment délicat qui nécessite sagesse et sobriété ».
Dahman a mis en garde contre « toute ruée vers un accord qui ne soit pas global et équitable pour toutes les personnes concernées, tout en appelant tous les syndicats à respecter les revendications qu’ils avaient précédemment plaidées.
Face aux tensions dans le secteur, avec la grève de plusieurs enseignants , le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports cherche à relancer les séances de dialogue social entre le ministère et les partis sociaux, dans l’espoir qu’un accord soit signé prochainement pour mettre fin aux points de discorde qui motivent les protestations, d’autant plus qu’il est prévu que le secteur de l’éducation publique subira un arrêt complet la semaine prochaine, avec le retour des enseignants « contractuels » à la grève.
Le ministère avait convoqué la semaine dernière les secrétaires généraux des cinq syndicats d’enseignants les plus représentés, pour une réunion consacrée à définir les dossiers qui seraient inscrits dans l’agenda d’un dialogue qui réunira les syndicats avec le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement primaire et des Sports.
Chakib Benmoussa, avait participé au dernier round de dialogue sectoriel à la mi-décembre, qui a été consacré à l’examen de plusieurs dossiers, dont ceux liés aux cadres pédagogiques et aux cadres d’orientation et de planification, ainsi que des sujets liés au statut des cadres des académies.
Benmoussa a évoqué le dialogue sectoriel récemment devant le parlement, où il a souligné que d’autres rounds de dialogue se tiendront à l’avenir, pour créer une atmosphère de confiance qui donnerait le début de la réforme du système éducatif, permettant la qualité de l’enseignement public de l’éducation et la préservation de l’intérêt supérieur des familles marocaines.