Après que le chef du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement à la Chambre des représentants Abdallah Bouanou , ait interrogé le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Mohamed Seddiqi, sur ce qu’il considérait comme « la transformation de l’Institut d’agriculture et de médecine vétérinaire en un bar », le ministre a répondu en tenant pour responsable l’ancien directeur de l’institut, précisant que le club des professeurs du dit institut fonctionne dans le cadre « d’une association dont le bureau est dirigé jusqu’à aujourd’hui par l’ancien directeur de l’institut ».
Dans sa réponse à la question écrite, le ministre a expliqué que le bureau de l’association « n’a pas été renouvelé pour plusieurs raisons, dont les mesures de précaution qui ont été prises à la suite de l’épidémie du virus Corona, qui a empêché la tenue de l’assemblée générale.
Il a ajouté: « Le processus de passation de pouvoir n’a pas eu lieu jusqu’à aujourd’hui, et l’ancien directeur est toujours président du club, selon les documents déposés auprès de l’autorité locale », indiquant qu’il considère l’ancien directeur comme responsable de la situation.
Le ministre, a déclaré que les services de son ministère « travaillent pour gérer ce dossier, conformément aux réglementations légales en vigueur dans notre pays », il n’a pas répondu à ce qui était mentionné dans la question concernant la transformation du club des professeurs en un bar, même si le club est situé à l’intérieur de l’institut.
Le chef du groupe parlementaire du PJD a affirmé dans la question écrite qu’il y a des informations selon lesquelles « l’Institut Hassan II d’agriculture et de médecine vétérinaire s’est transformée en un bar dirigé par le Directeur de l’Institut, quotidiennement de cinq à onze heures du soir, devenant un lieu d’ivresse. » Il a ajouté : « De cette façon, toutes les lois et normes universitaires sont violées.
Il a ajouté : « Compte tenu de l’impact négatif de ces pratiques contraires à l’éthique et illégales sur la réputation de l’institution et étant aussi une violation flagrante des lois et procédures les plus élémentaires en vigueur, je vous demande, Monsieur le Ministre, quelles mesures vous prendrez pour ouvrir une enquête sur ces graves violations légales et éthiques et sanctionner les personnes fautives.