Les propriétaires de cafés et de restaurants se plaignent du "recouvrement des impôts" malgré la détérioration des affaires suite à la pandémie

31 janvier 2022 - 12:39

Les propriétaires et professionnels des cafés et restaurants (l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants du Maroc) ont appelé le gouvernement à prendre des mesures urgentes, dans le but d’arrêter l’hémorragie de faillite dans le secteur en raison des répercussions de la pandémie, appelant à mettre un terme à la propagation du secteur informel.

L’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants du Maroc s’est plainte de ce qu’elle a appelé « l’injustice de l’arsenal juridique » et des « décisions gouvernementales » liées à la pandémie, en indiquant que « le gouvernement n’a pas montré de volonté d’arrêter l’hémorragie dans le secteur, malgré plusieurs réunions avec des équipes parlementaires, des ministères et des institutions concernées ».

Elle a également  souligné que ce secteur est sans loi le réglementant, fixant des obligation selon un cahier de charge définissant les frontières commerciales, et réglementant l’exploitation temporaire du domaine public,  en garantissant  le droit d’exploitation économique en assurant la fluidité de circulation.

Les propriétaires de les professionnels de cafés et restaurants  ont critiqué « l’incapacité des communes  à activer les deux notes ministérielles relatives aux prélèvements conformément aux décisions des autorités locales liées à la pandémie » et « la poursuite du processus de collecte des impôts et taxes de la même manière qu’avant la pandémie », et  elle s’est également plaint qu’« un certain nombre de professionnels ont reçu   un certain nombres d’avis pour payer des montants scandaleux pour des droits d’auteur. »

L’Association nationale des propriétaires de cafés et de restaurants du Maroc, a mis en lumière l’exacerbation alarmante en temps de pandémie du phénomène de vente de café dans des lieux non désignés pour cela », appelant le gouvernement à produire une loi réglementant le secteur et une loi réglementant l’exploitation temporaire du  domaine public dès que possible, en plus de proposer des projets pour revoir l’arsenal juridique et son adéquation avec la réalité de la situation du secteur.

Partager l'article
-->