OMS : Un demi-million de morts dans le monde depuis la découverte du mutant "Omicron"

09 février 2022 - 12:41

L’Organisation mondiale de la santé a annoncé mardi qu’un demi-million de décès  ont été enregistrés depuis la découverte du mutant « Omicron » du virus Corona, et a qualifié ce résultat de  » tragique ».

Le directeur de la gestion des incidents de l’organisation, Abdi Mahmoud, a déclaré que 130 millions de cas et 500 000 décès ont été enregistrés dans le monde depuis l’annonce que le mutant « Omicron » est inquiétant en fin novembre.

 Depuis lors, « Omicron » a rapidement dépassé Delta pour devenir le variant avec la propagation  la plus rapide dans le monde, bien que ses symptômes semblent moins graves.

Mahmoud ajoute dans une interview avec le public via les comptes de l’OMS sur les réseaux sociaux : « A l’ère des vaccins efficaces, un demi-million de personnes meurent, c’est vraiment inhabituel ».

Il a souligné que « alors que tout le monde disait que » Omicron « était moins nocif, ils oubliaient qu’un demi-million de personnes étaient mortes depuis sa découverte », qualifiant la situation de « plus que tragique ».

Maria Van Kerkhove, chef de l’équipe technique sur Covid-19 dans l’organisation, a déclaré que le nombre considérable d’infections par « Omicron » est stupéfiant, et que les chiffres réels pourraient être bien plus élevés que ceux connus.

Et elle a estimé que « Omicron » « fait apparaître les pics précédents presque plats. « Nous sommes toujours au milieu de cette pandémie », a-t-elle ajouté. J’espère que nous approchons de la fin,  ajoutant que « de nombreux pays n’ont pas encore dépassé le pic du variant ‘Omicron' ».

Van Kerkhove a exprimé sa grande inquiétude face au nombre élevé de décès pendant plusieurs semaines consécutives, soulignant que « ce virus est toujours dangereux ».

L’Organisation mondiale de la santé suit quatre sous-espèces de l’omicron. Alors que la sous-souche PA1 était dominante, PA2 est plus contagieuse et devrait représenter une part croissante des infections avec Omicron.

Van Kerkhove a déclaré qu’il n’y avait pas encore d’indication que PA2 provoque une maladie plus grave que PA1, mais elle a souligné que la collecte de preuves en est encore « à ses débuts ».

Quant à Abdi Mahmoud, il a souligné qu’on ne sait pas encore si une infection par PA1 et PA2 en même temps et possible.

La pandémie du Covid-19 a officiellement fait plus de 5.748.498 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un décompte établi par l’AFP mardi.

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