La Coordination nationale des enseignants « contractuels » a décidé de prolonger la grève nationale jusqu’au 20 mars, suivie d’autres formes de protestation le 6 avril prochain coïncidant avec le procès de plusieurs cadres du personnel académique.
Les tentions ont augmenté après les décisions judiciaires du tribunal de première instance de Rabat, qui a infligé un total de 7 ans de prison avec sursis à la plupart des 45 enseignants.
Le prolongement de la grève nationale a provoqué la colère des associations des parents et tuteurs, qui considèrent que la première victime est l’élève, compte tenu de la perte de temps scolaire, et elles ont demandé au gouvernement d’intervenir pour arrêter l’hémorragie.
Said Kashani président de la Fédération nationale des associations de parents et tuteurs d’élèves, a déclaré à Alyaoum 24 : « Malheureusement, le temps scolaire est gaspillé et il n’y a pas d’égalité des chances entre les élèves, car les cours dans le secteur privé se passent normalement et dans l’enseignement public nos enfants souffrent, soulignant que les associations vont prendre une position ferme sur la question au niveau national.
Et il a ajouté « Ce qui se passe affecte négativement le sort de nos enfants et leur réussite scolaire, surtout après deux ans de Covid et le ralentissement du processus éducatif ».
Il a également déclaré : « Nous avions confiance dans le nouveau gouvernement, ils ont promis de résoudre le problème, mais malheureusement l’année scolaire risque d’être perdue, et le secteur de l’éducation souffre de plusieurs problèmes.
L’interlocuteur estime que « la crise des enseignants contractuels doit être réglée au plus vite, car les premières victimes, c’est nous, les parents. Nous devons prendre des positions claires ».
