La direction de la prison locale Aïn Sebaa a réfuté les allégations colportées selon lesquelles le détenu (A.B.I) aurait fait l’objet de deux tentatives d’assassinat à l’intérieur de la prison, en relation avec l’affaire dans laquelle il est poursuivi.
Dans une mise au point publiée en réaction aux allégations relayées par certains médias nationaux et étrangers concernant deux tentatives d’assassinat du détenu (A.B.I), de nationalité malienne, incarcéré à la prison locale Aïn Sebaa pour des accusations relatives au trafic international de drogue, la direction de cet établissement pénitentiaire a fait savoir que « l’intéressé n’a jamais fait l’objet d’une quelconque tentative de meurtre ou d’agression de la part de qui que ce soit », affirmant que « toutes les allégations formulées à cet égard sont infondées ».
Le détenu en question n’a jamais déposé de plainte auprès de l’administration de la prison concernant une quelconque tentative d’assassinat ou d’agression supposée à son encontre, précise la direction de la prison, notant qu’il bénéficie de tous les droits qui lui sont légalement accordés, à l’instar des autres pensionnaires de l’établissement.
Dans le cadre de ses missions, la direction de la prison locale Aïn Sebaa prend toutes les mesures préventives nécessaires pour préserver la sécurité des détenus, conclut la même source.
Le magazine français « Jeune Afrique » a révélé dans son édition du mois de février que le trafiquant de drogue malien, Hajj Ahmed bin Ibrahim, connu sous le nom de « Escobar du Désert » aurait échappé à deux tentative d’assassinat à l’intérieur de la prison.
Il est poursuivi dans cette affaire, avec une vingtaine de personnes dont deux parlementaires marocains, Said Naciri, le patron du Wydad de Casablanca et Abdenabi Bayoui, le président du conseil de la région de l’Est.
