La ville de Fnidek et les régions frontalières de la ville occupée de Ceuta ont été marquées, durant le week-end, par des troubles et des affrontements entre les forces de l’ordre et des centaines de jeunes venus tenter une migration collective vers l’Espagne.
Les pertes matérielles sont importantes, et les blessés nombreux, dont des forces de l’ordre, au cours de violents incidents sans précédents, rapportent les correspondants du journal « Al Youm 24 ».
1500 personnes auraient été interpellées, selon une source proche des autorités locales mais on ne dispose pas de données sur les pertes matérielles.
Le calme est revenu dans la région, mais les craintes des habitants augmentent en raison de ces vagues migratoires massives et répétitives.
Les forces de l’ordre étaient arrivées en masse depuis plusieurs jours. Plusieurs tentatives des jeunes migrants, d’accéder à la plage ou de traverser la frontière ont, ainsi, été mises en échec mais cela n’a pas empêché l’éclatement des affrontements.
Ce déploiement fait suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux à travers le Maroc pour organiser une migration collective le 15 septembre.
Après les troubles survenus au poste frontalier de Bab Sebta, la ville de Fnidek s’est transformée en un lieu d’affrontements violents. Plusieurs bus transportant les migrants vers leurs villes d’origine ont, en effet, été attaqués par des jets de pierre et des clôtures et construction ont été détruites au centre-ville.
