Le juge d'instruction du tribunal militaire de Rabat écoute aujourd'hui la plainte du jeune homme, "victime du service militaire"

18 janvier 2022 - 16:57

Le juge d’instruction du tribunal militaire de Rabat a entendu ce matin le jeune Anas Touahri, concernant sa plainte selon laquelle il aurait été victime de violences il y a deux ans alors qu’il était en période de service militaire, ce qui lui a causé de graves blessures.

Cela survient alors que le site « Al-Yaoum 24 » a apprit  que les deux prévenus ont également été déférés devant le juge d’instruction pour entendre leurs versions concernant les faits qui leur sont imputés.

Le site « Alyaoum 24 » avait enregistré une vidéo avec le jeune homme,  dans sa maison de Salé, où il racontait qu’il souffrait d’une blessure à la suite d’avoir été battu par l’officier qui avait sa charge, après qu’il eut porté plainte à cause de la perte de son téléphone portable.

Anas a raconté les détails de ce qui lui est arrivé, tandis que sa mère a expliqué qu’elle avait beaucoup souffert à la suite de l’accident.

Le commandement général des Forces armées royales a répondu par des éclaircissements sur ce qu’il a décrit comme « des fausses allégations d’un ancien appelé dans le cadre du service militaire en 2019-2020″, qui ont été rapportées par certains réseaux sociaux et sites Web nationaux.

Il a expliqué  dans un communiqué que l’intéressé a été accepté au service militaire comme 15 000 autres recrues qui composent le 36e Régiment, notant qu’il suivait sa formation de base commune au Centre de recrutement et de formation militaire de  Kasbah Tadla, et au sein de la spécialisation en construction au niveau d’une unité d’ingénierie civile.

En ajoutant que l’intéressé a été envoyé à plusieurs reprises, durant la période de sa formation de base, à l’hôpital universitaire militaire Mohammed V de Rabat pour des examens médicaux approfondis, affirmant qu’il souffrait de maux de dos, soulignant que les résultats de ces examens ont révélé que l’affaire était liée aux « effets d’un traumatisme antérieur à son entrée dans l’armée ».

Avant de conclure le communiqué  en affirmant que l’intéressé bénéficiait de l’accompagnement psychologique et malgré que les fausses déclarations  ne soient fondées sur aucun fait », une enquête a été menée par les services compétents des Forces armées royales afin de vérifier l’exactitude des faits.

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