L’Assemblée générale de l’ONU a demandé aux États Membres d’observer la Trêve olympique pendant la période qui s’étend du septième jour précédant l’ouverture des Jeux Olympiques au septième jour suivant la clôture des Jeux paralympiques, qui se tiendront à Paris en 2024.
Dans une résolution adoptée mardi, l’Assemblée générale appelle également tous les États Membres à s’associer à l’action du Comité international olympique (CIO) et du Comité international paralympique pour faire du sport un outil de promotion de la paix, du dialogue et de la réconciliation dans les zones de conflit pendant, et après, les Jeux olympiques et paralympiques.
Mettant en garde contre le risque d’une fragmentation politique du sport international où des Jeux olympiques véritablement universels ne seraient plus possibles, le Président du Comité international olympique a souligné que les athlètes ne peuvent être tenus responsables des actions de leur gouvernement ou de leur comité national olympique (CNO), ajoutant que tous les athlètes qualifiés qui respectent les règles de la Charte olympique doivent avoir la possibilité de participer aux compétitions internationales.
De son côté, le vice-Président de l’Assemblée générale, Peter Mohan Maithri Pieris, a souligné que « le sport participait du tissu même de nos sociétés, en promouvant des changements positifs dans l’éducation, la santé, la croissance économique et l’inclusion sociale« .
« Il offre aussi des opportunités de croissance économique et d’emploi, et brise le cercle vicieux de l’inégalité », a-t-il noté, ajoutant qu’il était aussi un puissant vecteur de paix et un symbole de tolérance entre les cultures.
Cet appel symbolique à la trêve olympique dont le but est de lutter contre les interférences politiques dans le sport a été critiqué par certains pays, à l’image de la Russie. Une initiative qui intervient alors que la guerre fait rage à Gaza et en Ukraine.