Les péripéties de l’affaire du baron du Sahara, du nom d’un réseau de trafic international de drogue, se poursuivent, avec Said Naciri comme l’un des principaux accusés. Le désormais ancien président du WAC a connu une ascension fulgurante qui l’a mené à la présidence de l’un des clubs historique du Maroc et de l’Afrique.
Les supporters des rouges n’oublieront jamais les circonstances qui l’ont mené à la tête du Wydad pour succéder à Abdelilah Akram en 2014, alors que le club vivait une grande crise au niveau des résultats, et qu’Akram avait perdu la confiance et le soutient du public wydadi.
Dés sa prise de fonction, Said Naciri a annoncé la couleur en recrutant un grand coach, le Galois John Toshack, qui a réussi a remporté le titre de champion du Maroc en 2014/2015, et à faire revenir le WAC au top niveau africain en se hissant en demie- finale de la Champions’ league africaine (C1) en 2016.
Les supporters du WAC et surtout l’Ultra des Winners, se souviendront toujours des déclarations du technicien gallois qui assurait avoir laisser derrière lui une génération qui allait dominer le football africain.
Un an plus tard, en effet, le WAC remportera en 2017 son deuxième sacre dans la compétition la plus prestigieuse en Afrique, mettant ainsi un terme à 25 ans d’attente pour l’ensemble du football national. Grâce à cet exploit, et aux joueurs du coach Houcine Ammouta, Said Naciri réussira à intégrer le cercle fermé des présidents de clubs ayant remporté la C1 au Maroc.
Les succès sportifs de Said Naciri se sont poursuivit, et le WAC sera habitué à jouer les premiers rôles en Afrique, en se faisant notamment volé un autre sacre africain en 2019.
Les coachs marocains seront le porte bonheur de Said Naciri pour remporter la Champions League, et c’est Walid Regragui qui réussira en 2022 à mener les rouges au sommet du football continental.
Sa manière de gérer le club a parfois suscité débat et polémique, notamment parmi ceux qui reprochaient à Said Naciride de vouloir tout contrôler et de ne pas aimer le travail collectif. Mais l’ensemble de la famille wydadi s’accordent sur le fait qu’il était un président charismatique. Avec sa chute, le WAC perd un grand président.