Les récentes initiatives de la Ligue marocaine de football professionnel (LNFP), visant à réguler l’accès des journalistes aux stades suscite la polémique au sein de la famille de la presse sportive nationale.
L’objectif était louable. Il visait à finir avec les nombreux intrus et pseudo-journalistes qui remplissent les stades alors qu’ils n’ont rien à y faire. Cependant, les modalités d’application de cette décision doivent être remis à jours, car elles semblent causer le désaccord à un moment où il est nécessaire de resserrer les rangs, pour faire face aux énormes défis sportifs et médiatiques qui nous attendent lors des différentes manifestations d’envergure qui nous attendent entre 2025/2030, avec deux événements majeurs qui sont la CAN 2025, et le Mondial 2030. La situation exige, donc, l’unité et non la division.
En effet, selon la décision de la Ligue Nationale de Football Professionnel (LNFP) en accord avec l’Association Nationale des Médias et des Editeurs (ANME), les directeurs de publication auront exclusivement le droit, à partir de la 11 journée de la Botola Pro, de désigner les journalistes qui auront à couvrir les matchs à condition de détenir une carte d’accès au stade.
Cette décision a provoqué la colère de la Coordination de la presse sportive au Maroc qui groupe une dizaine d’association de journalistes. Elle estime que cette décision est infondée, et que l’ANME n’a pas le droit de se déclarer comme unique représentant des journalistes sportifs au Maroc.
La Coordination exige donc que la LNFP et la FRMF annulent cette décision et appelle à ce que l’accès au stade soit garanti à chaque journaliste accrédité par son institution disposant d’une carte de presse du Conseil National de la Presse.