Le Conseil supérieur de l'éducation et de la formation recommande deux langues étrangères pour l’enseignement traditionnel.

03 janvier 2022 - 12:31

Le Conseil supérieur de l’éducation et de la formation a recommandé la création d’un texte réglementaire spécial pour les applications de l’ingénierie linguistique dans l’éducation traditionnelle, en application des dispositions de la loi cadre, et compte tenu de la nécessité de créer des passerelles  entre l’enseignement traditionnel  et l’enseignement public.

L’ingénierie linguistique, selon le contenu de la vision stratégique pour la réforme de l’éducation, vise à « permettre à  l’apprenant, au terme de l’enseignement secondaire, de maitriser  la langue arabe, d’être capable de communiquer en langue berbère, et maîtriser  au moins deux langues étrangères.

Dans son nouvel avis sur un projet de décret gouvernemental relatif aux applications de l’ingénierie linguistique dans l’enseignement scolaire, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, le conseil a appelé à « mettre en place toutes les conditions facilitantes pour faire évoluer les parcours scolaires au sein du système éducatif traditionnel , afin d’atteindre les objectifs d’harmonie du système, d’une part, et de contribuer à la concrétisation du principe d’égalité des chances.

Le Conseil a estimé que sa recommandation se base « sur l’article 7 de la loi-cadre, qui définit les composantes du secteur de l’éducation et de la formation, qui comprennent l’enseignement scolaire, la formation professionnelle, l’enseignement traditionnel et l’enseignement supérieur, et souligne la nécessité de construire des passerelles entre les différents types d’éducations et de formations.

Le Conseil a souligné l’importance de « définir avec précision les concepts de base de l’ingénierie linguistique ciblée, en particulier, le concept d’ingénierie linguistique et ses objectifs et la liste des applications liées à son activation, les mécanismes de son adoption, et la situation particulière de chaque langue agréée au sein de chaque filière et niveau du système d’enseignement, de formation et de recherche scientifique, dans un rappel constant des impératifs d’extension des passerelles entre ces composantes et ces niveaux.

L’avis du conseil appelle  à « déterminer les délais de mise en œuvre des applications de l’ingénierie linguistique au niveau de chaque filière, niveau et composante du système, tout en invoquant les autres composantes irrégulières, conformément aux exigences de l’article 7 de la loi cadre ».

Le conseil a appelé à « développer une vision intégrée pour qualifier les ressources humaines nécessaires pour activer cette ingénierie linguistique, en nombre suffisant, qui permettrait d’atteindre l’égalité des chances pour tous les apprenants,  d’une manière qui s’harmonise avec les objectifs de la perspective pédagogique, » en plus de « prévoir les mesures procédurales accompagnant la mise en œuvre des dispositifs d’application » de l’ingénierie linguistique afin de la promouvoir et d’assurer sa mise en œuvre.

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