La crise institutionnelle se poursuit au sein de l’équipe de football de la ville du détroit, l’IRT. Après la décision de l’association sportive de prendre provisoirement en main le club, en attendant l’élection d’un nouveau président, pour remplacer Mohamed Charkaoui, le deuxième round de l’assemblée générale tenu la semaine dernière a connu un échec plus cuisant que le premier.
En effet, au lieu de privilégier les intérêts de l’IRT, et de mettre la main dans la main pour affronter la situation économique délicate du club, les conflits entre les adhérents de l’association et les actionnaires de la société sportive ont dominé les débats, car chacun a essayé de rendre l’autre comme l’unique responsable de la situation.
Des débats houleux à la limite des querelles qui ont duré 7 heures comme a pu le constater le correspondant du journal « Al Youm 24 » à Tanger (voir vidéo). Résultats des courses, une assemblée générale ratée, et un grand scandale qui n’a mené à rien, à l’exception de la déclaration du président démissionnaire Mohammed Charkaoui qu’aucun président ne pourra payer les 5 millions de dirhams de dettes que le club doit payer, et des appels à l’intervention des autorités pour choisir un nouveau président du club.
Un comité composé de Hakim Charif, Abdelhanin Gharafi a été chargé de préparer une futur assemblée générale élective.
Depuis la démission de l’homme politique Mohamed Charkaoui, sous les pressions de la rue et des dettes, l’IRT est toujours à la recherche d’un nouveau président.
L’ex président risque même des poursuites judiciaires à cause de sa gestion. Il vient, en effet, d’être suspendu, par les autorités de tutelle, de ses fonctions des affaires de l’arrondissement de Tanger-ville dont il est président. Il en a été écarté en compagnie de que ses trois vices présidents : Redouan Bouhdid, Mohamed Achboun et Ahmed Mchichou
Il s’agit d’une suspension d’une durée d’un mois en attendant que le tribunal administratif décide d’une éventuelle révocation.