Lors de la semaine diplomatique des Nations Unies, la voix de Panama s’est ajoutée une fois encore à celles qui considèrent l’initiative d’autonomie marocaine comme l’unique base sérieuse de règlement pour la question du Sahara. Javier Martínez-Acha Vasquez, ministre panaméen des Affaires étrangères, a rappelé à New York que son pays voyait dans cette proposition un chemin praticable vers une paix durable.
La rencontre avec Nasser Bourita n’a pas seulement confirmé un appui politique. Elle a été l’occasion de réaffirmer la vitalité d’une relation bilatérale qui, au fil des années, a dépassé les simples déclarations pour s’ancrer dans des coopérations concrètes. Commerce, éducation, sécurité ou initiatives entrepreneuriales, les dossiers évoqués traduisent la volonté partagée de donner du contenu à ce partenariat.
Ce soutien survient à un moment où le Conseil de sécurité s’apprête à examiner une fois de plus la question du Sahara. Dans ce contexte, l’alignement de pays d’Amérique latine sur la position marocaine illustre l’élargissement progressif d’un consensus international autour de l’autonomie. Ce n’est plus une option théorique, mais une proposition qui gagne en poids à mesure que d’autres voies apparaissent illusoires ou impraticables.
À New York, Panama a adressé un message sans ambiguïté. Derrière la retenue diplomatique apparaît l’idée que la stabilité régionale exige des solutions réalistes et la reconnaissance des équilibres actuels. Ce soutien prend place dans une dynamique plus large où le Maroc affirme la constance de sa position et consolide la crédibilité acquise auprès de ses partenaires.