En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères a tenu une série d’entretiens de haut niveau, confirmant la place du Maroc comme acteur clé du dialogue international.
À New York, la diplomatie marocaine a poursuivi son agenda actif. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a enchaîné des rencontres bilatérales qui traduisent la diversité et la profondeur des partenariats du Royaume.
Avec Kaja Kallas, Haute Représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, également Vice-Présidente de la Commission européenne, les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat euro-marocain, particulièrement dans les domaines de la sécurité énergétique, de la transition numérique et de la stabilité régionale. Le Maroc a rappelé sa vocation de passerelle entre l’Europe et l’Afrique, offrant une valeur ajoutée unique au voisinage méridional de l’Union.
M. Bourita s’est également entretenu avec Gerd Müller, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Cet échange a mis en avant le rôle du Maroc dans la promotion d’une industrialisation durable en Afrique, ainsi que son engagement à partager son expertise dans les énergies renouvelables, les infrastructures et la formation technique.
Enfin, la rencontre avec Mahmoud Thabit Kombo, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération de l’Afrique de l’Est de la République-Unie de Tanzanie, a illustré la dynamique de coopération Sud-Sud portée par le Royaume. Le dialogue a porté sur le développement agricole, les investissements conjoints et la coordination diplomatique au sein des instances internationales.
Ces entretiens bilatéraux, en marge de la Semaine de Haut Niveau de l’ONU, confirment la constance de la diplomatie marocaine : associer les grandes puissances mondiales aux priorités régionales, tout en consolidant les partenariats africains. Le Maroc se positionne ainsi comme un acteur incontournable du multilatéralisme pragmatique, fidèle à la vision royale d’une diplomatie d’équilibre et d’ouverture.
