Le Conseil communal de Casablanca a adopté un accord de partenariat destiné à accélérer la réalisation du Mahaj Al Malaki, grand projet urbain qui doit doter la ville du plus vaste parc public d’Afrique.

Réuni en session extraordinaire, le conseil a approuvé un cadre juridique et institutionnel clair qui définit les responsabilités et financements de toutes les parties prenantes : le Fonds de dépôt et de gestion, la Wilaya sous tutelle du ministère de l’Intérieur, l’Agence urbaine, la commune de Casablanca et la région Casa-Settat.

La présidente du conseil, Nabila Rmili, a salué une étape « historique », soulignant que ce parc d’environ 50 hectares renforcera l’image de Casablanca comme métropole de rang mondial. Selon elle, toutes les conditions administratives et financières sont désormais réunies pour donner corps à ce projet très attendu par les habitants.

L’accord prévoit le transfert gratuit des terrains initialement gérés par la Société nationale d’aménagement communal (SONADAC) au profit de la Commune de Casablanca, ainsi que le passage des missions techniques à la société Casablanca Iskane et Équipements. Celle-ci prendra en charge les opérations de relogement, de compensation, de démolition et la création du parc public.

Au-delà de son importance environnementale,  Mahaj Al Malaki s’inscrit dans une stratégie de modernisation urbaine globale. Il vient compléter d’autres projets municipaux, tels que l’extension des espaces verts, la réhabilitation des jardins publics et l’installation récente de toilettes publiques gratuites.

Prévu pour s’achever d’ici 2027, Mahaj Al Malaki doit prolonger l’axe stratégique de l’avenue Royale et relier de manière fluide plusieurs quartiers structurants. Avec ce projet, Casablanca affirme sa volonté de conjuguer développement économique et qualité de vie, en offrant aux habitants un espace de respiration inédit dans une métropole en pleine expansion.