La société française « Total Energies » est l’une des 9 sociétés pétrolières visée par l’accusation de « pratiques anticoncurrentielles » que lui a signifiée, mercredi, le Conseil de la Concurrence.
Elle a été l’une des premières à régir, le jour même, à ces accusations qui risquent de lui coûter des sanctions pécuniaires. Par la voie de sa filiale marocaine, « TotalEnergies Marketing Maroc », la société a annoncé qu’elle a reçu, à ce sujet, « une notification de griefs de la part du Conseil de la Concurrence ».
Elle précise, dans un communiqué officiel, qu’elle « coopère pleinement avec les services d’instruction du Conseil de la Concurrence et prépare les éléments de réponse appropriés » tout en réaffirmant son « attachement aux règles du droit de la concurrence, conformément à son Code de conduite ».
Le Conseil de la Concurrence avait annoncé qu’il disposait de preuves et « d’éléments suffisamment probants, caractérisant l’existence de pratiques anticoncurrentielles commises par les parties mises en cause sur les marchés de l’approvisionnement, de stockage et de distribution du gasoil et d’essence, et qui sont contraires aux dispositions de l’article 6 de la loi n° 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence ».
Sans révéler l’identité de ces 9 entreprises, le Conseil avait affirmé qu’une notification de ces éventuelles infractions leur a été adressée ainsi qu’à leur association professionnelle et qu’il ne de prendra pas de décision finale avant d’avoir reçu leurs réponses conformément à la loi qui garantit l’exercice des droits de la défense.
« Total Energies » rappelle qu’il est le troisième acteur de la distribution de produits et services pétroliers au Maroc et qu’il détient une part de marché estimée à 15%
