Le Maroc aspire à asseoir une infrastructure gazière digne du 21ème siècle, a affirmé la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali.
Lors d’un échange avec des médias nationaux, tenu récemment, Mme Benali a affirmé que cette infrastructure gazière qui comprend des gazoducs, des ports et des unités de stockage et de regazéification ne permettra pas uniquement de garantir une énergie compétitive au secteur de l’électricité mais également au secteur industriel qui peine à avoir accès au gaz naturel aujourd’hui.
La ministre a également insisté sur l’importance de la construction d’unités de regazéification, faisant savoir que la réalisation de la souveraineté énergétique en matière de gaz naturel passe par la transformation du gaz liquéfié (GNL) qui doit se faire sur le territoire national et l’espace maritime marocain, qu’elle soit au niveau d’une centrale flottante ou d’un terminal terrestre.
La ministre a appelé les industriels à procéder à leurs calculs économiques et financiers pour statuer sur la solution la plus immédiate, notant que, selon l’ANP, les ports qui sont prêts relativement pour recevoir le GNL sont ceux Mohammedia et Nador.
Mme Benali a aussi souligné la nécessité de ne pas se borner à un port et de préparer d’autres sur les 3500 km de côtes dont celui du Jorf, un centre industriel, de Tanger et de Dakhla qui a vocation à devenir une région industrielle verte.
On peut préparer quatre ports pas uniquement pour recevoir du gaz naturel mais également pour rendre possible, parallèlement, un développement intégré de la ville et de la région, a-t-elle poursuivi.
Le GNL a des normes de sécurité particulières, a-t-elle expliqué, appelant à accorder aux autorités compétentes le temps qu’il faut pour mener des études à ce sujet.
Le Maroc est appelé aussi à devenir leader en hydrogène compétitif, a encore dit Mme Benali, insistant sur l’importance de l’infrastructure gazière du 21-ème siècle qui puisse nous permettre de mixer de l’hydrogène à l’instar des pays qui mixent dans des gazoducs existants 30% d’hydrogène.
Évoquant le retard relatif que connaissent les projets Tendrara et Larache, la ministre a dit préférer qu’ils fassent partie de cette infrastructure gazière du 21-ème siècle.
“J’espère bien que tous ces projets puissent justifier leur durabilité économique”, a-t-elle dit, formant le vœu également que ces projets puissent de développer de manière durable.
Actualité
SM le Roi, Amir Al Mouminine, adresse des cartes de vœux aux Chefs d’État des pays islamiques à l’occasion du mois de Ramadan
Mondial 2026: la Fifa opte pour une phase de poules avec 12 groupes de quatre équipes
La CGEM reçoit le président de la banque européenne d’investissement
Le ministre omanais des AE exprime sa gratitude pour les efforts du Comité Al-Qods pour la préservation des lieux saints islamiques et chrétiens
La Chambre des conseillers clôture mardi la première session de l’année législative 2022-2023
Les deux chambres du Parlement organisent lundi une plénière sur les positions du Parlement européen vis-à-vis du Maroc
Hauteurs de pluie
Signature d’une convention de partenariat entre le Ministère de l’Economie et des Finances et la Caisse de Compensation
La CGEM organise un webinaire sur les opportunités d’affaires au profit d’entreprises maltaises
Marrakech: Ouverture de la Conférence internationale “Prévoir l’imprévisible – un trilemme pour les marchés des capitaux”
Le Maroc aspire à asseoir une infrastructure gazière digne du 21ème siècle
17 avril 2022 - 22:48
